Pour Danaé Roux, dite la sorcière de France, la démonologie se base sur les textes sacrés, mais également sur les textes apocryphes, les légendes ou encore les traditions orales. Quand on parle du diable, il peut soit représenter l’entité du mal dans sa globalité, soit un démon particulier dont on ne connaît pas le nom au moment où on en parle. Dans la Bible hébraïque et la Torah, on parle de deux types de démons : les Se’irim sont décrits comme des sortes de satires comme dans la croyance grecque et les Shedim qui sont décrits comme des faux dieux.

Dans le Talmud qui compile des discussions entre rabbin et des textes de la tradition juive, on découvre quelques démons identifiés comme Asmodée qui serait le roi des démons et sa reine Igratt, on retrouve également des démons plus folkloriques ! L’islam a une démonologie plus simple : Dieu a créé les anges de la lumière, les hommes de l’argile et les djinns du feu. Les djinns sont les démons de l’Islam et ils ont la capacité de se transformer en ce qu’ils désirent, ainsi, que le pouvoir de prendre possession des hommes.

Les démons, comme on se les représente dans l’imaginaire collectif, semblent être des anges déchus. D’après le livre d’Isaïe qui est considéré comme un texte sacré, il existait un ange du nom de Lucifer, le porteur de lumière, qui était considéré comme le chef de tous les anges. Cependant, en créant l’homme d’esprit et de matières, Lucifer pense que Dieu fait une erreur et il commence à douter de lui.

Lorsque Dieu demande aux anges d’adorer l’homme et la femme, Lucifer refusa ne voulant pas se prosterner devant eux. Il se condamne alors lui et des milliers d’autres anges qui le suivent à devenir des êtres défiant Dieu se laissant petit à petit englobés par les ténèbres. L’orgueil aidant, il se proclame à l’égal de son créateur ; défiant ainsi Dieu, mais ce dernier ne fait rien acceptant le choix de Lucifer.